COMMOTIONS
COURS CONTROVERSES

Règlement
Opposition médecin/coach
Opposition joueur/club
Certains joueurs et syndicats de joueurs s'opposent publiquement à la politique trop risquée menée par les clubs en terme de sécurité de leurs joueurs.
Les coachs forcent parfois les joueurs blessés à retourner sur le terrain contre l'avis du médecin.
Comment les règles ont-elles évolué au cours des dernières années?
Y a -t-il eu des réformes pour augmenter la sécurité des joueurs ?

Protocole Commotions
​
Protocole commotions mis en place en 2014 dans le rugby professionnel. Il permet de détecter une commotion après qu'un joueur a pris un coup sur la tête. Le médecin de l'équipe fait les tests qui sont censés permettre la détection.
Opposition médecin/coach
​
Le médecin de l'équipe est en fait soumis à des pressions venant du club et de ses dirigeants. En effet lors de matchs importants, le coach peut être submergé par l'enjeu et faire pression sur le médecin pour que ce dernier accepte de laisser renvoyer sur le terrain un joueur fraichement commotionné. Aussi, certains médecins ne sont montrent pas rigoureusement impartiaux... comme en témoigne cet article. Plus grave, on a pu constater que le dernier mot est trop souvent laissé au coach plutôt qu'au médecin.
Opposition joueur/club
​
Les joueurs dans le rugby professionnel sont soumis à un rythme effréné en championnat. Ils ont l'obligation d'enchaîner les matches toutes les semaines. Les clubs jouent avec les limites du corps des joueurs et essaient même de toujours les repousser. Tant qu'un joueur peut jouer, il joue et l'état de la santé sur le long terme du joueur n'est pas toujours pris en compte. Certains cas ont fait l'objet de polémiques comme celui de Jamie Cudmore. Le joueur a en effet poursuivi son ancien club de Clermont pour l'avoir forcé à retourner jouer suite à une commotion, mettant ainsi sa santé en danger. Le joueur affirme que lors du match de Coupe d'Europe contre les Saracens en 2015, il est retourné sur le terrain sans passer par le questionnaire pourtant imposé par le protocole commotions. Il déclare qu’il a également subi un choc quinze jours plus tard lors d’un match qui a provoqué chez lui des vomissements dès son retour au vestiaire. Le joueur déclare également avoir des séquelles très probablement en lien avec cette commotion telles que des acouphènes et des vertiges permanents. Un tel cas où un joueur traîne en justice son ancien club est une première dans le top 14 et l’affaire est toujours en cours. Il est par ailleurs surprenant que Jean Chazal, médecin du club de Clermont et un des plus actifs neurochirurgiens dans la recherche sur les commotions, dénonciateur régulier de la violence du sport ait publiquement pris le parti de son club dans cette affaire. A suivre...
​


